- Depuis quand exerces-tu au 190?
J’ai débuté mon aventure au 190 début mars 2017.
- Quel était ton parcours avant le 190?
J’ai travaillé sept ans comme infirmière dans les hôpitaux parisiens, en hématologie puis en réanimation médicale, deux expériences très enrichissantes et formatrices.
- Qu’est-ce qui t’a motivé à rejoindre le 190?
En réalité, je souhaitais depuis longtemps m’investir dans la lutte contre le VIH, j’ai donc suivi une formation en santé sexuelle et droits humains en 2016-2017, et me suis enfin décidée à travailler dans ce domaine.
Particulièrement sensible aux problématiques d’homophobie, transphobie et sexisme, choisir un centre de santé communautaire me paraissait une évidence, une façon de m’engager au quotidien.
Finalement, l’opportunité de laisser ma blouse blanche au vestiaire pour rejoindre une équipe aussi dynamique et bienveillante a fini de me convaincre.
- Qu’aimerais-tu pouvoir développer au 190?
Une offre d’éducation thérapeutique et de conseils en santé sexuelle infirmière, qui existe déjà de façon informelle lors des soins, mais pourrait occuper une place plus importante.
Mener diverses études, notamment pour mesurer et valoriser l’impact de notre activité sur la santé publique, continuer à nous faire connaître et, éventuellement, donner à d’autres l’envie de monter de nouveaux centres de santé communautaire.
- Un mot de la fin ?
Communiquez, partagez ! Toujours plus, pour informer un maximum de personnes, leur permettre de mieux se protéger et prendre soin d’eux, mais aussi lutter activement contre les idées reçues et la sérophobie, encore trop présentes et souvent liées à un manque de connaissances concernant le VIH.
